Liste de Métiers Freelance Sans Diplôme
De nombreux métiers offrent aujourd’hui la possibilité de se lancer en freelance sans diplôme, à condition de maîtriser les compétences clés du secteur. Développeur web, rédacteur web, community manager, webdesigner, graphiste, éducateur canin, etc. : ces professions valorisent avant tout la pratique, la créativité et la capacité d’adaptation.
Pour les personnes en reconversion, ces activités représentent une opportunité concrète de construire une carrière indépendante et évolutive.
Développeur web
L'accès à la profession de développeur web n’est pas réglementée, autrement dit ce métier est libre d’accès sans diplôme imposé. Aucune loi n'impose une qualification professionnelle spécifique pour concevoir, programmer ou maintenir un site internet ou une application. Les compétences sont validées par le marché du travail, l'expérience et des certifications.
Le Code de la propriété intellectuelle accorde à l'auteur d'un logiciel des droits patrimoniaux exclusifs.
Le développeur, en tant qu'auteur, a le droit d'effectuer et d'autoriser :
la reproduction permanente ou provisoire du logiciel (ce qui inclut son chargement, son exécution ou son stockage) (article L122-6 du code de la propriété intellectuelle) ;
la traduction, l'adaptation, l'arrangement ou toute autre modification du logiciel ;
la mise sur le marché (vente, location) du logiciel.
À noter
Un développeur indépendant (freelance), reste propriétaire de ses droits d'auteur, même après paiement par le client. Le transfert de propriété ou la concession d'une licence d'utilisation doit faire l'objet d'un contrat de cession de droits explicite.
Consultant SEA
Le métier de "Consultant SEA" (Search Engine Advertising) ne fait pas l'objet d'une réglementation spécifique en France.
En tant que prestataire de services, le consultant SEA est lié à son client par un contrat (contrat de prestation de services, devis signé, etc.).
Ce contrat emporte généralement les obligations suivantes :
Obligation de conseil : Le consultant a un devoir d'information et de conseil envers son client, qui n'est pas un professionnel du marketing digital. Il doit le guider vers les stratégies les plus adaptées et le mettre en garde contre les risques éventuels.
Obligation de moyens : Le consultant s'engage à mettre en œuvre toutes les compétences et diligences nécessaires pour atteindre les objectifs fixés (visibilité, trafic, conversions), mais il n'est généralement pas tenu à une obligation de résultats (ex. : atteindre obligatoirement des objectifs précis et chiffrés).
Responsabilité civile professionnelle : En cas de faute (négligence, erreur technique, mauvais conseil) causant un préjudice à son client, lsa responsabilité du freelance peut être engagée. Il est donc fortement recommandé de souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle (RC Pro) qui prendra en charge une partie ou la totalité des frais de justice ainsi que les indemnisations à verser en cas de litige avec un client.
Pour rappel, le consultant SEA crée et gère des campagnes publicitaires qui sont vues par les consommateurs.
Ce dernier doit donc veiller à ce que ces publicités créés et rendues publiques respectent la législation en vigueur :
Toute publicité doit être clairement identifiable comme telle et ne doit pas être trompeuse (caractéristiques du produit ou service, le prix, ou l'identité de l'annonceur).
Certains secteurs font l'objet de règles publicitaires très strictes, comme les boissons alcoolisées, les produits financiers, les jeux d'argent ou bien encore certaines professions réglementées (ex. : secteur médical, professions juridiques…).
Une campagne publicitaire visible en France doit respecter le droit français, même si le consultant ou son client est à l'étranger, dès lors que la publicité est destinée au public français.
À noter
Le SEA repose sur la collecte et l'utilisation de données pour le ciblage publicitaire. Le consultant SEA est donc directement concerné par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Rédacteur web
Le métier de rédacteur web, qui consiste à créer du contenu textuel optimisé pour les sites internet, n'est également pas une profession réglementée en France. Aucun diplôme d'État spécifique n'est légalement requis pour exercer cette activité.
Pour exercer légalement en tant qu'indépendant, le rédacteur web doit uniquement créer une structure juridique (entreprise ou société).
Les formes juridiques d’entreprise les plus courantes sont :
la micro-entreprise, pour sa simplicité de gestion ;
Attention
La spécialisation en rédaction juridique ou médicale ne crée pas un statut réglementé pour le rédacteur lui-même. Cependant, elle le place à la frontière de professions qui le sont (avocat, médecin), ce qui impose des limites strictes et des responsabilités accrues. Le risque principal est de basculer dans l'exercice illégal de ces professions. Par exemple, un rédacteur web spécialisé dans le juridique ne peut en aucun cas dispenser de conseils juridiques personnalisés à un client en particulier, quant bien même ce dernier sera diplômé d’un master en droit. Seuls les avocats peuvent proposer des conseils juridiques personnalisés à un client.
Un rédacteur web peut ainsi créer du contenu qui informe le public sur l'état du droit de manière générale, impersonnelle et documentaire. Cela inclut la rédaction d'articles de blog, de fiches pratiques ou de guides qui expliquent une loi, une procédure ou un concept juridique sans l'appliquer à un cas particulier.
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez exercer une profession de nature intellectuelle en tant que travailleur indépendant sans pour autant créer et gérer une entreprise ou une société, vous pouvez vous diriger vers le portage salarial. Vous restez maître à bord concernant le choix de vos missions, de vos tarifs et de vos conditions de travail, tout en bénéficiant des avantages du statut de salarié porté (gestion administrative et comptable par la société de portage, meilleure protection sociale, droits au chômage…). Pour en savoir davantage, venez participer à l’une de nos présentations Jump en ligne.
Community manager
Les compétences requises sont généralement validées par l'expérience ou des formations privées concernant la profession de community manager. Là encore, aucun diplôme n'est exigé pour exercer cette activité.
Pour rappel, le community manager est la personne chargée d’animer, de fédérer et de gérer les communautés en ligne autour d’une marque, d’une entreprise ou d’un projet. Il crée, publie et modère des contenus sur les réseaux sociaux, les sites web ou les forums, afin de développer la visibilité, la notoriété et l’image de l’organisation.
À ce titre, il peut être directement responsable des contenus marketing diffusés sur ces plateformes :
Il est responsable des contenus qu'il publie lui-même. Toute publication diffamatoire, injurieuse ou illicite peut engager sa responsabilité pénale et celle de son employeur (ou donneur d’ordre).
En vertu de la Loi pour la Confiance dans l'Économie Numérique (LCEN), l'éditeur d'un service a l'obligation de retirer "promptement" tout contenu manifestement illicite (incitation à la haine, négationnisme, etc.) dès qu'il en a connaissance. Le Community Manager est l'acteur opérationnel de cette obligation.
La mise en ligne sur un site ou une page de réseau social d'une œuvre (par exemple, une photographie) trouvée sur un autre site internet, même si elle y était librement accessible, constitue une nouvelle "communication au public". Elle nécessite l'autorisation préalable du titulaire des droits d'auteur. Le simple fait de créditer l'auteur ne suffit pas.
Le community manager doit être vigilant quant aux contenus protégés par des droits d'auteur publiés par les membres de la communauté et agir en cas de notification par les ayants droit.
Lorsque le Community Manager fait la promotion de produits ou services, ce freelance est soumis au droit de la publicité.
Voici les principales obligations qui en découlent :
Transparence : Toute publication faite dans le cadre d'une collaboration commerciale (contenu sponsorisé, partenariat) doit être explicitement identifiée comme telle.
La loi du 9 juin 2023 impose des obligations spécifiques aux influenceurs, qui s'appliquent par extension à toute communication commerciale en ligne. Par exemple, les publications contenant des images promotionnelles modifiées pour affiner une silhouette ou un visage doivent porter la mention "Images retouchées". Celles générées par une intelligence artificielle doivent indiquer "Images virtuelles".
Il est interdit de faire de la publicité pour certains produits ou services (ex: tabac) ou de le faire en violation de règles spécifiques (ex: loi Evin pour l'alcool).
Webdesigner & Graphiste
Les métiers de graphiste et de webdesigner sont aussi des professions libérales non réglementées que vous pouvez exercer sans diplôme.
La maîtrise des règles de la propriété intellectuelle, et notamment la rédaction de contrats de cession de droits, est néanmoins conseillée pour sécuriser la relation avec le client et valoriser son travail.
À cela s'ajoutent les obligations contractuelles générales et - pour le webdesigner - des responsabilités techniques liées à l'accessibilité et à la protection des données.
En effet, le paiement d'une facture par un client ne signifie pas pour que celui-ci devient automatiquement propriétaire des droits d'auteur sur cette création. Le transfert des droits doit faire l'objet d'un contrat de cession écrit et détaillé.
Selon le Code de la propriété intellectuelle, ce contrat doit impérativement mentionner :
Chacun des droits cédés (droit de reproduction, de représentation, d'adaptation).
L'étendue de la cession : le domaine d'exploitation (ex. : pour le web, pour l'impression), la durée, le territoire et les supports autorisés.
Le créateur (graphiste/webdesigner) a l'obligation de remettre à son client une œuvre dans une forme qui en permette l'exploitation. En contrepartie, ce dernier perçoit une rémunération.
Photographe
L'accès à la profession de photographe est accessible à toutes et tous (pas de diplôme). Cependant, la pratique professionnelle se structure principalement autour de deux statuts distincts, qui dépendent de la nature de l'activité exercée.
La distinction principale se fait entre le photographe-auteur et le photographe-artisan.
Le Photographe-Auteur : Ce statut concerne le photographe dont l'activité principale est la création d'œuvres photographiques originales, considérées comme des "œuvres de l'esprit". Ses revenus proviennent principalement de la cession de ses droits d'auteur, de la vente de tirages d'art en série limitée, ou de bourses de création.
Le Photographe-Artisan : Ce statut s'applique lorsque l'activité est de nature commerciale et artisanale. Il s'agit de prestations de services comme la photographie lors d’évènements (mariages, portraits), la photographie en milieu scolaire, la photographie pour des photos d'identité ou la photographie publicitaire pour des entreprises.
Il est possible de cumuler les deux statuts si le photographe exerce simultanément ces deux types d'activités.
Attention
La réalisation de photographies d'identité destinées aux titres officiels (passeport, carte d'identité, permis de conduire) est une activité réglementée. Le photographe professionnel ou la cabine photographique doit être habilité par l'Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) pour garantir la conformité des photos aux normes strictes en vigueur.
Coach de vie
Le métier de "coach de vie" n'est pas une profession réglementée en France.
Elle est toutefois soumise à un ensemble d'obligations légales communes à toute entreprise et à toute prestation de services :
Création d'une structure juridique (entreprise ou société) ou signature d’un contrat de portage salarial pour exercer en tant que salarié porté ;
Respect du droit de la consommation : une obligation d'information claire et loyale sur la nature des prestations, les tarifs et les conditions de vente ;
L'interdiction des pratiques commerciales trompeuses (ex. : promettre monts et merveilles avec des pratiques de coaching controversées).
Attention, le coach de vie ne doit pas empiéter sur les domaines des professions réglementées :
un coach ne peut pas poser de diagnostic médical, prescrire des traitements ou se présenter comme un professionnel de santé (psychologue, psychiatre, psychothérapeute) ;
s'il propose des conseils en activité physique contre rémunération, le freelance pourrait tomber sous le coup de la réglementation du métier d'éducateur sportif, qui est réglementé et exige des diplômes spécifiques (comme un BPJEPS) ainsi qu’une carte professionnelle.
Educateur canin
Bien que le métier d'éducateur canin ne soit pas conditionné par un diplôme d'État comme celui de vétérinaire, il s'agit d'une profession réglementée.
De ce fait, vous ne pouvez pas exercer cette activité sans une certification de compétences (l'ACACED) et le respect d'obligations de déclaration et d'immatriculation :
Toute personne exerçant une activité liée aux animaux de compagnie d'espèces domestiques, y compris l'éducation et le dressage, doit justifier de ses compétences. Pour cela, un éducateur canin doit obtenir une ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques). Cette attestation est valable 10 ans, renouvelable. Le professionnel doit déclarer son activité auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de son département. Cette déclaration est une formalité obligatoire pour obtenir l’ACACED.
Comme pour toute activité commerciale, l'éducateur canin doit immatriculer son entreprise. Depuis le 1er janvier 2023, cette démarche s'effectue via le guichet unique des formalités des entreprises.
À noter
Le dressage des chiens au mordant est strictement encadré par la loi. Cette activité peut être pratiquée que dans des contextes précis, comme la sélection pour les chiens de race ou pour les activités de gardiennage et de surveillance, par des personnes habilitées et dans des lieux autorisés.
Pet sitter
Tout comme l’éducateur canin, l'activité de "pet sitter" ne nécessite pas nécessairement un diplôme. Cependant, cette profession est également encadrée par le Code rural et de la pêche maritime.
Elle impose une déclaration, l'utilisation d'installations adéquates et la détention d'une qualification professionnelle attestant des connaissances en matière de bien-être animal (ACACED) :
L'exercice de l'activité doit faire l'objet d'une déclaration auprès du préfet du département où elle est exercée (article L211-10-1 Code rural et de la pêche maritime).
Le professionnel doit utiliser des installations conformes aux règles sanitaires et de protection animale. Cette obligation s'applique également à l'activité de toilettage.
Au moins une personne en contact direct avec les animaux doit pouvoir justifier de ses compétences (certification professionnelle reconnue par le ministre chargé de l'agriculture ou formation dans un établissement habilité par le ministre chargé de l'agriculture pour acquérir les connaissances nécessaires et détenir une attestation de connaissance ou certificat de capacité).
Au-delà de ces règles spécifiques, les professionnels liés aux animaux sont soumis à des obligations plus larges :
Connaissances en santé animale (règlement européen (UE) 2016/429) et responsabilité en matière de santé animale (mettre en œuvre les mesures de prévention, de surveillance et de lutte contre les maladies animales, article L223-4 Code rural et de la pêche maritime).
Certificat d'engagement et de connaissance : un professionnel de la garde d'animaux et titulaire de l’ACACED peut être habilité à délivrer ce certificat, ce qui souligne son rôle dans la diffusion des bonnes pratiques (article D214-32-4 Code rural et de la pêche maritime).
Formateur en ligne
Le métier de formateur en ligne, comme celui de formateur en présentiel, n'est pas une profession réglementée au sens où un diplôme d'État serait obligatoire pour l'exercer. L'accès à la profession est donc libre.
Cependant, dès que l'activité s'inscrit dans le cadre de la formation professionnelle continue (c'est-à-dire des formations destinées à des adultes déjà entrés dans la vie active, qu'ils soient salariés ou indépendants), elle devient une activité encadrée.
Le formateur en ligne doit alors respecter plusieurs obligations légales spécifiques, qu'il soit indépendant ou une société :
Dès la conclusion de son premier contrat de formation, il faut déposer une déclaration initiale d'activité auprès de l'autorité administrative compétente (la DREETS - Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) dans les 3 mois. Une fois la déclaration validée, le formateur obtient un Numéro de Déclaration d'Activité (NDA). Ce numéro doit figurer sur tous les contrats ou conventions de formation. La démarche s'effectue en ligne via le portail "Mon Activité Formation".
Chaque année, le formateur doit télédéclarer un BPF qui retrace son activité de l'année écoulée (nombre de stagiaires, types de formations, données financières, etc.) Le non-respect de cette obligation peut entraîner la perte du numéro de déclaration d'activité.
Obligations contractuelles et pédagogiques :
Chaque action de formation doit faire l'objet d'un contrat (avec une personne physique qui finance elle-même sa formation) ou d'une convention (avec une entreprise pour ses salariés). Ce document doit préciser les objectifs, le programme, la durée, les modalités de déroulement et de sanction de la formation, ainsi que le prix.
Les supports de formation (vidéos, textes, diapositives) sont des œuvres de l'esprit protégées par le droit d'auteur. Le contrat doit clairement indiquer que les accès sont personnels et que les contenus ne peuvent être reproduits ou diffusés.
Le formateur doit pouvoir justifier de la réalité de l'action de formation (outils de suivi de l'assiduité, modalités d'évaluation des acquis).
À noter
Pour que les formations proposées soient éligibles à des financements publics ou mutualisés (comme le Compte Personnel de Formation - CPF, les fonds des OPCO, France Travail, etc.), le formateur ou l'organisme de formation doit obligatoirement obtenir la certification "Qualiopi". Par ailleurs, les prestations de formation professionnelle continue sont exonérées de TVA (sous conditions). Pour en bénéficier, le formateur doit avoir son numéro de déclaration d'activité et en faire la demande auprès du service des impôts.
Guide touristique
Le terme "guide touristique" recouvre en réalité plusieurs situations. La profession est fortement réglementée dans certains contextes, mais libre dans d'autres. La distinction clé repose sur le lieu où la visite est effectuée et la nature de la prestation.
La seule profession de guide véritablement réglementée au niveau national est celle de guide-conférencier. La carte professionnelle est obligatoire pour organiser des visites guidées et commentées dans les musées de France et les monuments historiques classés ou inscrits (article R221-1 du code du tourisme). Cette obligation s'applique que la visite soit organisée par une agence de voyages ou vendue directement par le guide.
En dehors du périmètre protégé des musées de France et des monuments historiques, l'activité de guide n'est pas réglementée.
Cela signifie qu'aucun diplôme ni carte professionnelle n'est requis pour :
proposer des visites de villes, de quartiers, de sites naturels ;
organiser des circuits thématiques (gastronomiques, littéraires, etc.) dans l'espace public ;
accompagner des groupes de touristes sans effectuer de visite commentée d'un site culturel réglementé (activité d'accompagnateur de voyage).
Même si l'accès est libre, ces professionnels doivent - comme tout entrepreneur -créer une structure juridique (micro-entreprise, société, etc.), déclarer leur activité et respecter les obligations fiscales et sociales qui en découlent.
Certaines activités de guide en milieu naturel sont elles-mêmes des professions réglementées, mais distinctes de celle de guide-conférencier.
C'est notamment le cas pour :
le guide de haute montagne, qui encadre notamment des activités de randonnées sur des rochers, de la neige et de la glace ;
l'accompagnateur en moyenne montagne ;
le moniteur de ski ;
etc.
Ces professions exigent des diplômes d'État spécifiques délivrés par le ministère des Sports.
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