Devenir consultant indépendant : Avantages et Méthode
Avez-vous choisi le bon statut ?
- AE, SASU, EURL, portage, etc.
- Quelle protection sociale
- Calcul des charges et taxes
- Simulation financière
D’après une enquête réalisée par la plateforme freelance.com sur la base de données fournies par l’Insee, le nombre de consultants et experts indépendants a augmenté de 71% en 10 ans.
Cette forte croissance s’explique notamment par les avantages dont bénéficient les consultants indépendants.
Dans cet article, nous vous détaillons justement ces avantages, les choses à savoir pour devenir consultant indépendant, le statut à choisir et d’autres détails pratiques pour vous lancer en toute sérénité.
Qu'est-ce qu'un consultant indépendant ?
Un consultant indépendant est un freelance qui met ses connaissances et son expérience au service d’une entreprise.
Sa mission ?
Lui faire part de ses recommandations en vue d’atteindre les objectifs de l’entreprise cliente.
Il apporte un œil neuf sur une problématique rencontrée par la société qui l’embauche et propose des pistes de solution.
Le consultant indépendant peut intervenir dans des domaines divers comme :
- l’informatique ;
- l’organisation ;
- les ressources humaines ;
- le marketing ;
- la stratégie d’entreprise ;
- la gestion financière ;
- etc.
L’activité de conseil est une activité libérale non réglementée. Cette précision a toute son importance comme vous pourrez le voir lorsque l’on abordera la question du statut juridique un peu plus loin. Mais avant cela, il convient de voir les avantages que procure le fait d’être indépendant quand on est consultant.
Pourquoi devenir consultant indépendant ?
Être consultant indépendant présente de nombreux avantages.
Tout d’abord, le statut d’indépendant offre une grande autonomie. Vous êtes votre propre patron. Par conséquent, hiérarchie et lien de subordination n’existent plus. Au contraire, vous vous inscrivez dans une relation d’égal à égal avec vos clients. Dès lors, vous pouvez exercer votre profession comme bon vous semble. Ce qui compte pour vos clients, ce sont les résultats.
D’autre part, devenir consultant à son compte permet de jouir d’une grande liberté. En effet, vous avez la possibilité de vous organiser comme vous le souhaitez. Horaires de travail, nombre d’heures travaillées et lieu de travail, tous ces éléments ne dépendent que de votre volonté. Ce sentiment de liberté est renforcé par le fait que vous pouvez choisir les missions sur lesquelles vous travaillez. Si un projet ne vous plaît pas, il vous suffit de le refuser. Au contraire, si un type de clientèle vous plaît particulièrement, vous pouvez vous spécialiser.
Tout cela participe grandement à votre épanouissement professionnel et personnel.
En outre, faire le choix d’être consultant indépendant freelance, c’est aussi pouvoir prétendre à une rémunération plus conséquente. Même si en tant qu’indépendant, il faut faire face à des charges plus conséquentes qu’un salarié, la plupart des indépendants gagnent davantage qu’en étant en CDI.
Enfin, être consultant freelance permet de trouver plus facilement du travail. Cela peut paraître étonnant. Pourtant, ces dernières années, les entreprises ont exprimé un besoin accru de flexibilité et d’agilité. Cela se traduit notamment par une réticence à embaucher des salariés. Elles préfèrent travailler avec des freelances - qui par définition ne font pas partie de leurs effectifs - pour des missions ponctuelles ou sur le long terme.
Maintenant que vous êtes convaincu (ou presque) de devenir consultant indépendant, nous vous proposons de vérifier les éventuels pré-requis nécessaires pour vous lancer.
Quels sont les pré-requis pour devenir consultant freelance ?
Le conseil n’est pas une activité réglementée. Autrement dit, contrairement à certaines professions comme le métier d’avocat ou d’architecte par exemple, la loi ne prévoit aucune obligation de formation spécifique pour exercer en tant que consultant indépendant.
Par conséquent, si vous vous demandez s’il est possible de devenir consultant sans diplôme, la réponse est oui. De même, il n’est pas obligatoire de valider un certain nombre d’années d’expérience dans le domaine visé. Il est donc tout à fait possible de devenir consultant en freelance à la sortie de l’école par exemple.
Cependant, si techniquement, il est possible de devenir consultant sans avoir suivi de formation particulière, la réalité du métier implique un minimum d’expertise et de savoir-faire dans son domaine. Vous devrez donc réussir à convaincre vos clients de votre expertise, soit en prouvant une certaine expérience dans votre domaine, soit en mettant en avant vos compétences.
D’ailleurs, d’après la plateforme freelance.com, les consultants en stratégie indépendants ont en moyenne 39 ans. Cet âge moyen reflète l’expérience généralement attendue pour des consultants à leur compte.
Au-délà des études et du nombre d’années d’expérience, le métier de consultant indépendant implique également d’autres qualités telles que :
- l’écoute : indispensable pour comprendre les attentes des clients ;
- un bon sens des relations humaines : pour s’intégrer rapidement aux équipes de l’entreprise cliente ;
- la rigueur : pour préparer des rendus rapidement exploitables ;
- la fiabilité : pour gagner la confiance des clients ;
- la diplomatie : pour trouver votre voie dans les entreprises qui font appel à vos services ;
Vous pensez avoir toutes les qualités nécessaires pour vous lancer en tant que consultant indépendant ? Découvrez les étapes à suivre pour vous lancer en tant que freelance dans le conseil.
Comment devenir consultant à son compte ?
Pour devenir consultant indépendant, vous devez :
- définir votre offre ;
- fixer vos tarifs ;
- vous faire connaître.
1 - Définir son offre de consulting
La première chose à faire avant de se lancer en tant que consultant indépendant est de définir votre offre.
Cette première étape peut se décomposer en plusieurs petites étapes, à savoir définir votre :
- domaine d’expertise ;
- offre de services ;
- clientèle cible.
Tout d’abord, il convient de clarifier de manière très précise votre domaine d’activité. C’est ce qui va permettre à vos futurs clients de vous identifier comme un expert et de savoir si vous êtes la bonne personne pour les accompagner dans leur projet.
Par exemple, vous pouvez vous positionner en tant qu’expert en conduite du changement, en marketing digital ou en restructuration.
Aperçu du profil LinkedIn d’une consultante qui s’est spécialisée dans la conduite du changement.
Ensuite, vous allez pouvoir définir les contours de votre offre, c’est-à-dire ce que vous allez mettre dedans. Cela comprend aussi bien le nombre d’heures, le type d’intervention (à distance et/ou en présentiel), le type de livrable fourni, les options. Cela comprend aussi les bénéfices pour votre client, soit les résultats qu’il peut attendre à la fin de votre mission.
Afin de créer votre offre de service, il est également conseillé de faire un benchmark de la concurrence. Une étude de marché, même rapide, vous aidera à trouver un angle pour vous différencier. Pour cela, vous pouvez parcourir les profils d’autres consultants proches du vôtre sur LinkedIn ou sur des plateformes de freelancing telles que Malt ou Crème de la Crème pour vous faire une idée des approches possibles.
Vous pouvez décider d’avoir une seule offre ou plusieurs offres packagées par exemple. Par exemple pour un expert en stratégie marketing, vous pouvez proposer :
- Un audit marketing global ;
- Des prestations à la journée ;
- Des prestations spécialisées sur un domaine du marketing (pricing, packaging, publicité, etc.)
Vous pouvez aussi proposer des offres sur-mesure, mais sachez que la personnalisation peut rendre plus complexe l’établissement de devis.
Enfin, vous devez identifier votre clientèle cible :
- Quelles sont les personnes avec qui vous souhaitez travailler ?
- Des petites ou des grandes entreprises ?
- Dans quel secteur d’activité ?
- Dans un périmètre géographique donné ou non ?
- Quels sont leurs problématiques spécifiques ?
- Quels sont leurs besoins ?
- Quelles sont leurs contraintes ?
Les réponses à ces questions vont vous permettre d’affiner votre offre, et d’adapter votre discours pour convaincre vos futurs clients.
2 - Fixer ses tarifs de consultant indépendant
Fixer ses tarifs quand on veut devenir consultant indépendant est une étape cruciale. En effet, vos tarifs expriment votre positionnement et donc envoient un certain message à vos clients potentiels.
Des tarifs trop bas peuvent dévaloriser votre offre, tandis que des tarifs trop hauts peuvent vous rendre moins compétitif.
Par ailleurs, la détermination de vos tarifs doit vous permettre de vous dégager une rémunération suffisante, voire confortable si possible.
Lorsque vous allez calculer votre taux journalier moyen (TJM), c’est-à-dire votre prix pour une journée de travail, vous devez prendre en compte plusieurs éléments :
- le montant de vos charges personnelles (loyers, factures d’eau et d’électricité, assurance, alimentation, etc.) ;
- le montant de vos charges professionnelles, car votre chiffre d’affaires, n’est pas votre salaire. Il faut déduire les cotisations sociales, ainsi que vos charges de fonctionnement ;
- le nombre de jours où vous allez réellement travailler pour vos clients. Sur les 365 jours de l’année, vous allez sûrement prendre vos week-ends, des vacances, et avoir des imprévus. De plus, sur les jours où vous allez travailler, certains seront consacrés à l’administratif, à la prospection ou encore à votre communication. Pendant tout ce temps, vous ne serez pas payé ;
- le nombre d’heures que vous envisagez de travailler chaque jour.
Tous ces éléments vont vous permettre de savoir combien vous devez facturer pour couvrir a minima vos frais.
Ensuite, vous pouvez comparer vos tarifs avec ceux de la concurrence et vous rapporter à votre étude de marché pour connaître le prix que vos clients sont prêts à payer. Encore une fois, une visite de profils de consultants indépendants sur LinkedIn ou les plateformes de freelancing pourra vous donner une bonne idée des tarifs pratiqués par d’autres consultants au profil proche du vôtre.
Un aperçu des tarifs pratiqués par des consultants en stratégie indépendants sur la plateforme Malt
Le juste tarif se trouve à la croisée de ces trois critères.
Il faut toutefois garder à l'esprit que vos tarifs sont évolutifs : rien ne vous empêche de les réévaluer quand le moment sera venu ! Comment savoir si c'est le moment ? On vous a préparé un article dédié pour vous expliquer quand et comment augmenter vos tarifs ?
3 - Se faire connaître
Vous n’êtes pas obligé d’attendre que votre activité de consultant indépendant soit officiellement lancée pour commencer à communiquer dessus. Bien au contraire.
Plus vous en parlez tôt, plus vite, vous aurez vos premiers clients.
Pour vous faire connaître en tant que consultant freelance, vous pouvez commencer par dire autour de vous que vous vous lancez à votre compte. C’est aussi le moment de réactiver votre réseau professionnel. Famille, amis, connaissances, anciens collègues, etc. sont autant de personnes pouvant vous aider à trouver des clients.
Exemple d’un post d’un ex-consultant chez Deloitte qui annonce son lancement en indépendant
En effet, même si eux-mêmes ne font pas partie de votre clientèle cible, ils pourront toujours donner votre contact si l’occasion se présente. Mais pour cela, ils doivent être au courant de votre nouvelle activité professionnelle.
D’autre part, une fois que votre offre est suffisamment claire, vous pouvez commencer à prospecte. Pour une prospection efficace, plusieurs options sont à votre disposition:
- Vous rendre à des meetups ou salons auxquels vous savez que vos clients potentiels participent habituellement ;
- Contacter directement par e-mail les décideurs de vos organisations cibles en leur présentant vos services ;
- Rajouter directement sur LinkedIn des personnes qui pourraient avoir besoin de vos services et engager la discussion avec eux ;
- Tenter un contact direct par téléphone.
Pour vous faire connaître, vous pouvez également utiliser la publicité, les réseaux sociaux, internet, etc.
Une fois que toutes ces étapes de préparation sont réalisées, il vous faut choisir le statut juridique sous lequel vous allez exercer en tant que consultant indépendant.
Comment choisir le meilleur statut juridique pour un consultant indépendant ?
Lorsque l’on souhaite exercer une profession en qualité d’indépendant, la loi exige que vous choisissiez un statut juridique.
Trois principaux statuts juridiques peuvent être choisis pour lancer votre business :
- l’auto-entreprise (ou micro-entreprise) ;
- la société commerciale ;
- le portage salarial.
Chacun de ces statuts présente des avantages et des inconvénients. Le choix va donc dépendre de votre type d’activité, de vos objectifs, mais aussi de vos préférences personnelles.
Si vous êtes actuellement en poste, pensez à anticiper votre nouvelle activité : la démission pour création d'entreprise peut vous ouvrir droit à des aides spécifiques, à conditions de faire les choses dans l'ordre !
Devenir consultant auto-entrepreneur
Être consultant indépendant auto-entrepreneur signifie que vous exercez votre activité sous le régime de la micro-entreprise. Il s’agit d’une entreprise individuelle simplifiée.
Les démarches pour devenir micro-entrepreneur sont simples et rapides. Il suffit de s’enregistrer sur le nouveau Guichet Unique des formalités d'entreprises. La démarche est gratuite et généralement réalisée en une quinzaine de jours.
Une fois votre auto-entreprise ouverte, vous n’avez que très peu d’obligations comptables. Vous devez simplement déclarer le chiffre d’affaires encaissé sur le mois ou le trimestre précédent, selon l’option choisie. Les cotisations sociales sont calculées uniquement sur la base de cette déclaration. Par conséquent, si sur une période donnée votre chiffre d’affaires est de zéro, vous n’avez aucune charge à payer.
Si la micro-entreprise permet une gestion simple, elle présente par contre trois limites pour les consultants :
- Du point de vue du régime social, les auto-entrepreneurs sont des travailleurs non-salariés (TNS). Ils bénéficient d’une couverture sociale moins étendue que les salariés.
- Par ailleurs, le chiffre d’affaires d’un auto-entrepreneur ne peut pas dépasser 76 200 € par an pour un consultant. À défaut, vous devrez changer de statut juridique.
- Enfin, en micro-entreprise, vous ne pouvez pas déduire vos charges de votre chiffre d’affaires. Ainsi, si pour exercer votre activité de consultant vous avez des frais liés à des déplacements ou l’achat d’outils comme des logiciels, vous ne pourrez pas les déduire pour diminuer le montant de votre impôt sur le revenu et de vos charges.
Créer sa propre société de conseil
Pour éviter les contraintes de la micro-entreprise, vous pouvez créer une société commerciale (SASU ou EURL).
Dans ce cas, vous pouvez déduire toutes vos charges de votre chiffre d’affaires. L’impôt sur les sociétés est calculé uniquement sur les bénéfices nets avant impôts.
En fonction du type de société choisi, en tant que gérant de l’entreprise, vous pourrez être un TNS comme les auto-entrepreneurs ou être affilié au régime général de la Sécurité Sociale en tant qu’assimilé-salarié. Dès lors, vous profitez de la même protection qu’un salarié, sauf en ce qui concerne l’assurance-chômage.
En revanche, les sociétés commerciales ont aussi leurs limites :
- La création d’une société implique la réalisation de nombreuses démarches administratives comme : rédiger les statuts, déposer le capital social, publier une annonce dans un journal d’annonces légales ou encore déposer le dossier de demande d’immatriculation auprès du Guichet unique.
- Les sociétés commerciales sont tenues à une comptabilité détaillée.
- Enfin, les sociétés sont, dans la plupart des cas, soumises à des charges plus élevées qu’en micro-entreprise.
Devenir consultant en portage salarial
Si vous souhaitez devenir consultant indépendant, il existe un troisième statut à votre disposition : le portage salarial, un statut hybride à mi-chemin entre le salariat et l’indépendance.
Avec le portage salarial, vous bénéficiez des avantages du salariat comme :
- un contrat de travail ;
- des bulletins de salaire ;
- une protection sociale complète (qui inclut le chômage) ;
Le statut permet également de profiter d’une gestion administrative allégée. En portage salarial, vous passez par une société de portage salariale qui s’occupe de déclarer et régler pour vous vos cotisations sociales et vos impôts. Elle prend également en charge la gestion de vos factures et leur encaissement et vous accompagne dans la gestion de vos frais professionnels.
Enfin, en portage salarial vous profitez de la même liberté qu’un indépendant classique : vous décrochez et négociez vos missions librement, vous fixez vous-mêmes votre emploi du temps et vous restez maître de la relation avec vos clients.
En revanche, le portage salarial a également des inconvénients :
- vous devrez vous acquitter de frais de portage auprès de la société de portage qui vous accompagne ;
- le niveau de charges associé en portage est plus élevé qu’en micro-entreprise (22% contre 45% environ) ;
- le statut n’est pas compatible avec une activité salariée et s’adresse donc à des consultants freelances à plein temps.
Quel est le salaire d’un consultant indépendant ?
Comme nous l’avons vu précédemment, le consultant freelance fixe librement ses tarifs.
Sa rémunération dépend directement de la grille tarifaire qu’il applique, mais aussi du statut juridique qu’il a choisi. En effet, les charges fiscales et sociales ne sont pas les mêmes en micro-entreprise, en société ou en portage salarial.
Toutefois, le métier de consultant indépendant est l’une des professions freelances les mieux rémunérées. On constate ainsi que le taux journalier moyen d’un consultant en stratégie freelance est de 761 € selon le baromètre de Malt, soit 12 176 € mensuels de chiffre d’affaires si on part sur une base de 4 jours travaillés par semaine.
Le baromètre Malt sur le TJM moyen d'un consultant expérimenté
Où trouver des missions de consultant indépendant ?
Il existe de nombreux moyens de trouver des missions de consultant indépendant.
Tout d’abord, vous pouvez avoir recours à la prospection commerciale. Pour cela, contactez les entreprises correspondantes à votre cible par mail ou par téléphone pour leur proposer vos services, en mettant l’accent sur les bénéfices qu’elles pourraient en retirer.
Vous pouvez également vous inscrire sur des plateformes de mise en relation généralistes comme Malt. Si vous exercez une activité de conseil spécialisé, vous pouvez également vous inscrire sur des plateformes de niche comme Freelance-info pour les consultants en informatique, Creads pour les consultants en marketing et communication, Kicklox pour les consultants des métiers de l’industrie, etc.
Un aperçu de la plateforme Kicklox
La publicité, notamment en ligne sur les réseaux sociaux ou les moteurs de recherche, est également un bon moyen de gagner en visibilité pour trouver vos premiers clients.
Par ailleurs, pour attirer régulièrement des clients correspond à votre cible, vous pouvez utiliser le marketing digital. Votre site internet et vos réseaux sociaux deviennent alors vos meilleurs alliés pour prospecter de manière “passive”. La création de contenu vous offre la possibilité de démontrer votre expertise, et de vous faire connaître naturellement.
Le site d’un consultant SEO remontant sur la recherche “consultant SEO paris”
En complément des actions citées précédemment, vous pouvez trouver des missions de consultant indépendant en nouant des partenariats avec d’autres professionnels. Par exemple, si vous êtes consultant en marketing digital, vous pouvez conclure un partenariat avec un webmaster ou un social media manager. Chacun pourra faire profiter l’autre de son portefeuille clients.
Enfin, une fois que vous aurez trouvé vos premiers clients, vous pourrez aussi miser sur les recommandations de vos clients pour décrocher de nouvelles missions. Le bouche-à-oreille reste un très bon levier de prospection. Pour aller encore plus loin, vous pouvez demander à vos clients de laisser un avis et/ou un témoignage sur leur expérience avec vous. Vous pourrez les mettre en avant sur votre site internet, etc. La preuve sociale est un facteur important pour convaincre de nouvelles personnes de vous faire confiance.
Un consultant freelance ayant collecté des avis de clients sur son profil Malt
D’ailleurs, si vous souhaitez vous assurer des revenus récurrents, la fidélisation de vos clients est une piste à explorer. Des clients satisfaits n’auront aucun mal à faire de nouveau appel à vous si une nouvelle mission relevant de votre expertise se présente.
En résumé, pour trouver des missions de consultant indépendant, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- la prospection commerciale ;
- les plateformes de mise en relation ;
- la publicité ;
- le marketing digital ;
- les partenariats avec d’autres professionnels ;
- les recommandations clients et le bouche-à-oreille ;
- la fidélisation.
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour vous lancer en tant que consultant indépendant. Bonne chance !
Ces autres articles pourraient aussi vous intéresser
Léo vous explique comment améliorer votre vie en 20 min
Moi c'est Léo, je vous explique chaque jour le modèle Jump et ses avantages concrets. Entre 20 & 30 freelances posent leurs questions à chaque RDV. Rejoignez-nous pour tout comprendre !