Guide du Freelancing 2025
Le freelancing représente une forme de travail en pleine expansion qui offre de nombreux avantages en termes d'autonomie, de flexibilité et de potentiel de revenus. Cependant, cette liberté en freelance s'accompagne de responsabilités et nécessite de maîtriser des compétences variées. Le choix du statut juridique doit être adapté à chaque situation personnelle et professionnelle. Que vous envisagiez de vous lancer comme freelance à temps plein ou de démarrer en parallèle une activité salariée, voici toutes les clés pour maximiser vos chances de succès dans cette aventure entrepreneuriale.
Que signifie être freelance et quelles sont les conditions à remplir ?
Définition
Le terme "freelance" désigne une personne qui travaille à son compte, sans être sous la subordination hiérarchique d’un employeur. Le freelance est un travailleur indépendant qui propose ses services à différents clients pour des missions souvent ponctuelles. En pratique, les entreprises font appel à ces prestataires indépendants pour déléguer certaines tâches spécifiques.
Il est important de comprendre que le "freelance" n'est pas un statut juridique en soi. Les freelances exercent donc sous différents statuts juridiques comme la micro-entreprise, l'entreprise individuelle, le portage salarial, ou encore en créant une société (ex. : SASU, EURL…).
La relation entre un freelance et son client n'est pas encadrée par un contrat de travail, mais par des devis, des factures freelance, des conditions générales de vente et des contrats de prestation de services.
Qui peut travailler en freelance ?
Les métiers autorisés
En théorie, presque tous les métiers peuvent s'exercer en freelance :
Consultant dans divers domaines d'expertise
Comptable proposant des services de gestion financière
Assistant virtuel ou télésecrétaire offrant un soutien administratif à distance
Photographe réalisant des séances photos professionnelles
Graphiste créant des identités visuelles et supports de communication
Développeur Web capable de programmer en plusieurs langages et de superviser des projets de bout en bout
Spécialiste SEO optimisant le référencement naturel des sites web
Professeur indépendant proposant des cours dans diverses disciplines
Les secteurs du digital, de la communication, du conseil et des services aux entreprises
Bon à savoir
Plusieurs conditions sont à respecter pour être autorisé à travailler en France, que ce soit sous le statut de salarié ou de freelance :
- avoir 18 ans ou 16 ans avec l’autorisation de son représentant légal ou en étant émancipé ;
- être citoyen français, UE, EEE ou Suisse ou avoir un titre de séjour autorisant à travailler sur le sol français (ex. : carte de séjour « entrepreneur/profession libérale) ;
- avoir sa résidence fiscale en France.
Le cumul avec un statut de salarié
Il est parfaitement légal de cumuler une activité salariée avec une activité indépendante.
Il faut respecter trois conditions :
l'absence de clause d'exclusivité dans le contrat de travail salarié, c’est-à-dire qu’aucune clause ne vous impose de travailler exclusivement pour votre employeur ;
l'absence de concurrence avec l'activité de l'employeur (obligation de loyauté) ;
l'interdiction d'exercer l'activité freelance pendant les heures de travail salarié.
Les qualités et compétences pour se lancer en freelance
Réussir en tant que freelance nécessite certaines compétences et qualités spécifiques, faisant partie des softs skills :
savoir communiquer avec les clients, tant à l'écrit qu'à l'oral ;
être à l'écoute du client et savoir négocier les tarifs, les délais et les conditions des projets… ;
savoir vendre ses services en identifiant les besoins des clients et en communiquant clairement les avantages de ses compétences ;
avoir confiance en ses compétences et en la valeur de son travail ;
faire preuve de persévérance et de patience ;
être autonome et discipliné pour respecter ses engagements.
Les différents statuts pour exercer en freelance
Le portage salarial ou la coopérative (CAE) : le plus simple pour se lancer
Le portage salarial représente une solution intermédiaire entre le salariat et l'entrepreneuriat. Dans ce cadre, le freelance bénéficie des avantages du statut de salarié tout en conservant son indépendance professionnelle. Il réalise ses missions pour ses clients. La société de portage facture ses prestations et lui verse une rémunération sous forme de salaire, après déduction des cotisations sociales, des frais de gestion… Pour cela, la convention collective du portage salarial impose à tout salarié porté de générer un chiffre d’affaires minimum afin de bénéficier de la rémunération minimum en portage (TJM > 300 € en moyenne).
La Coopérative d'Activité et d'Emploi (CAE) fonctionne sur un principe similaire, mais avec une dimension collective et participative. Le freelance devient "entrepreneur-salarié" et peut même devenir associé de la coopérative après une période d'essai.
Ces statuts sont particulièrement adaptés aux personnes qui souhaitent se concentrer sur leur cœur de métier sans avoir à gérer les aspects administratifs, comptables et juridiques inhérents à la création d'entreprise. Ils offrent également une sécurité appréciable grâce à la protection sociale du régime général des salariés et l'accès aux allocations chômage.
La micro-entreprise : des démarches simplifiées avec un CA limité
La micro-entreprise (anciennement nommée auto-entreprise) est l'un des statuts les plus populaires pour débuter en freelance, notamment en raison de sa simplicité administrative et de ses obligations comptables simplifiées.
Ce régime permet de bénéficier :
d’une création simplifiée et rapide directement en ligne ;
d'une comptabilité allégée (tenue d’un simple livre des recettes encaissées et d’un registre des achats pour les activités commerciales) ;
d'un régime fiscal simplifié ;
de charges sociales calculées uniquement sur le chiffre d'affaires réellement encaissé.
Cependant, ce statut impose des plafonds de chiffre d'affaires à ne pas dépasser :
77 700 € pour les prestations de services BIC (activité artisanale) et BNC (professions libérales) ;
188 700 € pour les activités commerciales et la vente de marchandises.
Au-delà de ces seuils, le freelance doit changer de statut ou sera automatiquement soumis au régime réel d'imposition sous le statut de l’entreprise individuelle (EI).
L'entreprise individuelle : une comptabilité plus complexe
L'entreprise individuelle (EI) est une autre option pour exercer en freelance. Contrairement à la micro-entreprise, l'EI n'impose pas de plafond de chiffre d'affaires. Cependant, l’application du régime réel d’imposition implique une comptabilité plus complète et des obligations fiscales plus nombreuses.
L'EURL et la SASU : créer une société unipersonnelle
Pour les freelances qui souhaitent créer une société avec un seul associé, l'EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) ou la SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) peuvent être des solutions appropriées.
Ces formes juridiques impliquent :
la création d'une personne morale distincte du freelance ;
une responsabilité limitée aux apports (protection du patrimoine personnel) ;
des obligations comptables et administratives plus importantes ;
une fiscalité spécifique, avec une imposition des bénéfices au niveau de la société.
Le choix entre EURL et SASU dépend notamment :
du régime social, avec un dirigeant d'EURL associé qui est affilié au régime social des indépendants (SSI), tandis que le président de SASU rémunéré relève du régime général de la sécurité sociale qui offre une meilleure protection similaire aux salariés ;
du régime fiscal, avec l’application de l’IS pour la SASU et une option possible pour l’IR et l’application de l’IR avec option pour l’IS concernant une EURL (sauf lorsque le gérant est une personne morale avec application obligatoire de l’IS).
Tableau comparatif des différents statuts
Pour vous aider à avoir un premier aperçu des principales différences entre les statuts juridiques possibles en freelance, voici un tableau comparatif.
Critère | Portage salarial / CAE | Micro-entreprise | Entreprise individuelle | SASU | EURL |
---|---|---|---|---|---|
Protection sociale | Régime général des salariés | Régime des indépendants | Régime des indépendants | Régime général (assimilé salarié) pour un dirigeant rémunéré | Régime des indépendants pour un gérant associé / Régime général (assimilé salarié) pour un gérant non associé et rémunéré |
Simplicité administrative | Très simple (géré par la structure) | Simple | Moyenne | Complexe | Complexe |
Optimisation fiscale | Moyenne | Limitée (mais avantageuse pour les petits revenus) | Moyenne | Bonne | Bonne |
Protection du patrimoine personnel | Totale | Totale (sauf en cas de faute grave) | Totale (sauf en cas de faute grave) | Totale (sauf en cas de faute grave) | Totale (sauf en cas de faute grave) |
Coût | Élevé (frais de gestion) | Faible | Moyen | Élevé | Élevé |
Complexité de gestion | Faible | Faible | Moyenne | Élevée | Élevée |
Limitation de CA | Non | Oui | Non | Non | Non |
Charges sociales |
| Proportionnelles au CA | Variables selon revenus | Élevées | Variables selon revenus |
Frais de comptabilité |
| Facultatifs | Recommandés | Fortement recommandés | Fortement recommandés |
Les avantages et inconvénients du freelancing
Les avantages d'être en freelance
Le freelancing présente de nombreux atouts :
liberté et flexibilité : le freelance choisit ses missions, ses clients, ses horaires et son lieu de travail ;
potentiel de revenus plus élevés : sans intermédiaire entre lui et ses clients, le freelance peut fixer ses propres tarifs ;
diversité des missions : la multiplicité des clients et des projets permet d'enrichir son expérience ;
développement du réseau professionnel : le freelance est constamment en contact avec de nouveaux clients et partenaires ;
évolution personnelle accélérée : être son propre patron oblige à développer des compétences variées.
Les inconvénients d'être en freelance
Malgré ses nombreux avantages, le statut de freelance comporte aussi des inconvénients :
insécurité financière : les revenus peuvent être irréguliers, avec des périodes d'activité intense et des périodes creuses ;
protection sociale moins avantageuse : selon le statut choisi, la couverture sociale peut être moins complète que celle d'un salarié (sauf en portage salarial ou coopérative) ;
charge administrative importante : le freelance doit gérer lui-même sa comptabilité, ses déclarations fiscales et sociales, sa facturation, etc.
isolement professionnel ;
responsabilité accrue.
Comprendre les coûts et calculer ses revenus en Freelance
Définir et calculer son taux journalier moyen (TJM)
Le Taux Journalier Moyen (TJM) représente le prix facturé au client pour une journée de travail.
Pour déterminer son TJM, il faut prendre en compte plusieurs éléments :
les charges fixes (loyer professionnel, assurances, abonnements professionnels, etc.) ;
les charges variables (déplacements, fournitures, etc.) ;
les cotisations sociales (qui varient selon le statut juridique) ;
l'impôt sur le revenu ;
le salaire net souhaité ;
le nombre de jours travaillés et facturés dans l'année ;
la valeur de son offre de services ou de produits (comparaison des tarifs pratiqués dans le secteur d’activité concerné).
La formule simplifiée pour calculer son TJM est :
TJM = (Revenu annuel net souhaité + Charges annuelles + Impôts) / Nombre de jours facturables
Pour déterminer facilement votre TJM selon votre activité, venez tester notre simulateur de TJM freelance Jump.
Les revenus moyens par secteur d'activité en Freelance
Les revenus des freelances varient considérablement selon le secteur d'activité, le niveau d'expertise, la localisation géographique et la capacité à négocier ses tarifs. Voici un aperçu des fourchettes de TJM observées dans différents secteurs en 2025.
Secteur d’activité | TJM |
---|---|
Développement web | 300 à 800 € pour les profils les plus experts : développeur fullstack, expert en cybersécurité… |
Marketing digital et communication | 250 à 600 € pour les profils expérimentés : community manager, consultant en stratégie digitale… |
Création graphique et audiovisuelle | 200 à 500 € ou plus pour les directeurs artistiques et motion designers expérimentés |
Expertise en finance, stratégie de développement, RH… | Plus de 1 000 € pour les consultants seniors |
Bon à savoir
Ces chiffres sont des moyennes. Les premiers mois ou années d'activité sont généralement moins rémunérateurs, le temps de se constituer un réseau et une réputation.
Les frais obligatoires et facultatifs
En tant que freelance, plusieurs types de frais doivent être pris en compte pour calculer la rentabilité réelle de l'activité.
Frais obligatoires | Frais facultatifs |
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Les différentes étapes pour se lancer en freelance
Bien délimiter son activité et son positionnement
La première étape pour devenir freelance consiste à définir clairement son offre de services.
Cette réflexion doit s'appuyer sur :
Vos compétences techniques et votre expertise ;
Votre expérience professionnelle ;
Les besoins du marché : analysez la demande et identifiez les niches peu couvertes ou les compétences recherchées. Votre passion et votre motivation : choisissez un domaine qui vous plaît pour maintenir votre engagement sur le long terme.
Astuce : pour définir votre activité, posez-vous ces questions essentielles :
Quels problèmes spécifiques puis-je résoudre pour mes clients ?
Qu'est-ce qui me différencie des autres professionnels de mon secteur ?
Quelle est ma cible : particuliers, PME, grandes entreprises, institutions publiques ?
Quels sont les services précis que je souhaite proposer ?
Acquérir les bonnes compétences
Si vous êtes déjà expert dans votre domaine, rassemblez les preuves de votre expertise :
Diplômes et certifications
Portfolio de réalisations
Témoignages d'anciens employeurs ou clients
Publications ou interventions comme expert
Si vous avez besoin de renforcer vos compétences, plusieurs options s'offrent à vous :
Formations diplômantes ou certifiantes
MOOC et cours en ligne
Mentorat par un professionnel expérimenté
Pratique personnelle et autoformation
Élaborer son business plan
Le business plan est un document essentiel qui vous aide à structurer votre projet et à évaluer sa viabilité. Il sera également nécessaire si vous sollicitez des financements.
Un business plan complet pour un freelance doit inclure :
La présentation du projet et de l'entrepreneur :
- Votre parcours et vos compétences
- Votre motivation pour le projet
- Les services proposés
Une étude de marché :
- Analyse du secteur d'activité et des tendances
- Identification de la clientèle cible
- Étude de la concurrence
- Avantages concurrentiels de votre offre
Une stratégie commerciale :
- Positionnement
- Politique tarifaire
- Actions marketing et communication prévues
- Canaux d'acquisition de clients
Des prévisions financières :
- Investissements initiaux nécessaires
- Charges fixes et variables prévisionnelles
- Prévisions de chiffre d'affaires sur 3 ans
- Seuil de rentabilité
- Plan de trésorerie
Les choix juridiques, fiscaux et sociaux :
- Statut juridique envisagé
- Régime fiscal et social
- Assurances professionnelles
Bénéficier des aides à la création d'entreprise
Plusieurs dispositifs peuvent vous aider à financer votre lancement en tant que freelance :
L'ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise) : Exonération partielle de charges sociales pendant un an pour les créateurs d'entreprise.
Le maintien des allocations chômage : Sous certaines conditions, France Travail permet de continuer à percevoir une partie de ses allocations pendant la création d'entreprise (dispositif ARE).
Prêt d'honneur : Prêt sans intérêt ni garantie accordé à titre personnel par des réseaux d'accompagnement comme Initiative France ou Réseau Entreprendre.
Aides régionales et locales : Variables selon les territoires, elles peuvent prendre la forme de subventions, de prêts bonifiés ou d'accompagnement.
Financements participatifs : Crowdfunding, love money (financement par l'entourage).
Concours et appels à projets spécifiques à certains secteurs d'activité ou types d'entrepreneurs (femmes, jeunes, seniors, etc.).
Les formalités à accomplir selon le statut juridique
Les formalités de création d’une entreprise ou d’une société dépendent du statut juridique choisi, mais comportent généralement ces étapes :
rédaction des statuts (pour les sociétés) : Ce document fondateur définit les règles de fonctionnement de l'entreprise ;
ouverture d'un compte bancaire dédié à l’entreprise : obligatoire pour les sociétés et les entreprises individuelles (dont les micro-entreprises) avec un chiffre d’affaires annuel dépassant 10 000 € sur 2 années consécutives ;
publication d'une annonce légale (pour les sociétés) ;
dépôt du dossier de création auprès du guichet unique des entreprises ;
obtention d'un numéro SIRET et d'un code APE ;
immatriculation aux organismes sociaux ;
choix d'options fiscales éventuelles : notamment concernant la TVA ou le mode d'imposition des bénéfices ;
souscription des assurances professionnelles nécessaires
Pour en savoir plus
En portage salarial tout comme en coopérative d’activités et d'emploi (CAE), vous pouvez commencer à exercer rapidement votre activité en éliminant 90 % de ces démarches administratives. Pour en savoir plus, venez participer à l’une de nos présentations Jump en ligne.
Les différentes obligations à respecter en freelance
Les obligations comptables
Voici un tableau comparatif des obligations comptables selon chaque statut juridique freelance, allant de la tenue des registres comptables au dépôt des comptes annuels au greffe du tribunal de commerce compétent.
Obligations | Portage salarial / CAE | Micro-entreprise | Entreprise individuelle | SASU | EURL |
---|---|---|---|---|---|
Tenue d'une comptabilité complète | Non (géré par la structure) | Non (livre des recettes, factures réglementaires) | Oui, avec livre journal, grand livre (sauf option simplifiée) | Oui | Oui |
Établissement des comptes annuels | Non | Non | Oui | Oui | Oui |
Publication des comptes | Non | Non | Non | Oui | Oui |
Besoin d’un expert-comptable | Non | Facultatif | Recommandé | Quasi obligatoire | Quasi obligatoire |
Coût comptable annuel | Inclus dans les frais de gestion | 0–500 € | 1000–2000 € | 1500–3000 € | 1500–3000 € |
La collecte et la déclaration de la TVA
La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en freelance est un impôt que les entreprises collectent pour le compte de l'État.
Le régime de TVA applicable dépend du statut juridique et du chiffre d'affaires :
Franchise en base de TVA :
- Régime de TVA applicable aux micro-entrepreneurs et aux petites entreprises
- Dispense de facturation et de déclaration de TVA
- Impossibilité de récupérer la TVA sur les achats
- Limites de chiffre d'affaires : 37 500 € pour les prestations de services, 85 000 € pour les ventes de marchandises (seuils 2025)
Régime réel simplifié :
- Déclarations semestrielles d'acomptes
- Déclaration annuelle de régularisation
- Applicable aux entreprises dont le CA est inférieur à 254 000 € (prestations) ou 840 000 € (ventes)
Régime réel normal :
- Déclarations mensuelles (ou trimestrielles sur option)
- Applicable aux entreprises dépassant les seuils du régime simplifié
Être redevable de la TVA implique :
- De collecter la TVA sur les ventes (au taux applicable à l'activité, généralement 20%)
- De pouvoir déduire la TVA payée sur les achats professionnels
- D'établir des déclarations périodiques
- De verser la différence entre TVA collectée et TVA déductible
À noter
Pour les freelances travaillant avec l'étranger, des règles spécifiques s'appliquent selon que le client est dans l'UE ou hors UE, et selon qu'il s'agit d'un particulier ou d'une entreprise. Cette complexité justifie souvent le recours à un expert-comptable pour éviter les erreurs.
La déclaration des revenus
Les modalités de déclaration des revenus dépendent du statut juridique choisi. Cette déclaration de revenus permet notamment de calculer le montant des cotisations sociales auprès de l’URSSAF ainsi que l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés pour un freelance auprès de l’administration fiscale.
Statuts | Déclarations à effectuer |
---|---|
Micro-entreprise |
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Entreprise individuelle (régime réel) |
|
EURL |
|
SASU |
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FAQ
Comment obtenir ses premiers clients en Freelance ?
Plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre pour trouver ses premiers clients :
1. Activer son réseau personnel et professionnel
2. Créer une présence en ligne professionnelle
3. S'inscrire sur des plateformes de mise en relation
4. Développer une stratégie de contenu
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