Comment devenir traducteur en portage ?
Les métiers exercés en portage salarial se diversifient : du développeur web, au consultant marketing, en passant par le chef de projet en portage, la liste ne cesse de s’allonger.
Le traducteur n’y échappe pas ! En effet, le portage salarial attire de plus en plus de traducteurs désireux de bénéficier de la liberté d’un indépendant, tout en profitant des avantages d’être salarié.
En quoi consiste le métier de traducteur ?
Le métier de traducteur consiste à transposer un contenu écrit d’une langue source vers une langue cible, tout en respectant le sens, le ton et les spécificités culturelles du texte d’origine. Il ne s’agit pas simplement de traduire mot à mot : le traducteur professionnel adapte, reformule et contextualise pour garantir un message fluide et fidèle.
Les traducteurs peuvent intervenir dans de nombreux domaines, notamment :
la traduction technique (manuels, notices, brevets) ;
la traduction juridique (contrats, décisions de justice) ;
la traduction médicale (rapports, protocoles, essais cliniques) ;
la traduction marketing ou littéraire, plus créative,
la traduction assermentée, pour des documents officiels.
En France, on estime qu’environ 17 000 à 20 000 traducteurs exercent en tant qu’indépendants ou salariés. Le marché de la traduction professionnelle est en constante évolution, porté par la mondialisation des échanges, le développement du e-commerce et la digitalisation des contenus.
Si les outils de traduction automatique (comme Google Translate) se sont améliorés, ils ne remplacent pas l’expertise humaine. Les entreprises continuent de faire appel à des traducteurs pour des documents sensibles, spécialisés ou à forte valeur ajoutée, où la qualité linguistique est essentielle.
Quelles sont les conditions et les compétences à avoir pour devenir traducteur indépendant en portage salarial ?
Pour devenir traducteur en portage salarial, il n’est pas nécessaire de disposer d’un diplôme, mais certaines conditions et compétences clés sont requises pour réussir dans ce mode d’activité autonome et structuré.
Les conditions à remplir sont :
être majeur (et juridiquement capable) ;
exercer une activité compatible avec le portage salarial (ce qui est le cas du métier de traducteur) ;
justifier d’un niveau de qualification ou d’expertise suffisant (Bac +2 minimum ou 3 ans d'expérience dans le secteur) ;
être autonome dans la prospection de clients (le salarié porté doit trouver ses propres clients, article L1254-2 du Code du travail) ;
proposer des prestations à un tarif permettant d'atteindre le salaire minimum du portage salarial (souvent un tarif journalier moyen (TJM) de 300 € par jour minimum).
À noter :
La plupart des traducteurs indépendants ont un diplôme en traduction. Par ailleurs, les domaines spécialisés offrent de plus belles opportunités.
Les traducteurs peuvent utiliser leur compte CPF pour se former et obtenir une spécialisation dans une niche.
Les compétences clés du traducteur indépendant.
Une excellente maîtrise d’au moins deux langues, dont le français.
Une forte capacité d’adaptation, en particulier dans des secteurs spécialisés (médical, juridique, technique…).
De la rigueur, un sens aigu du détail, dont une parfaite orthographe.
Une bonne organisation personnelle, indispensable pour respecter les délais et gérer plusieurs projets en parallèle.
Des compétences en communication et relation client, pour négocier, fidéliser et suivre les projets de vos clients.
Une connaissance de l’environnement numérique, y compris des outils de CAT Tools (Traduction Assistée par Ordinateur), comme SDL Trados, MemoQ ou Wordfast.
Le portage salarial permet d’exercer le métier de traducteur en toute autonomie, tout en bénéficiant d’un statut de salarié, de la protection sociale associée, et d’un accompagnement dans la gestion administrative. Il s’adresse donc à des professionnels autonomes et expérimentés, souhaitant conjuguer liberté et sécurité.
Le portage salarial : un statut avantageux pour les traducteurs
Être traducteur indépendant en tout sécurité
En apparence il semble que le traducteur n’ait le choix qu’entre :
être salarié ;
être en freelance et exercer son activité en entreprise individuelle ou micro-entreprise.
Pourtant, il existe bien une alternative hybride avantageuse : le portage salarial.
Le portage salarial permet au traducteur d’exercer son activité en toute indépendance.
Choix de ses clients et missions.
Gestion de son temps de travail.
Gestion de ses jours de repos, etc.
Le tout en s’affranchissant de toutes les tâches administratives qui incombent normalement aux entrepreneurs.
Facturation.
Déclarations fiscales et sociales.
Gestion des cotisations, etc.
En prenant en charge toutes les responsabilités administratives, la société de portage libère ainsi du temps et de l’énergie au traducteur indépendant qui peut alors se consacrer pleinement à l’exercice de son métier.
Cerise sur le gâteau, grâce au portage salarial le traducteur bénéficie de la même protection sociale que n’importe quel salarié : cotisation chômage, mutuelle, cotisation retraite, fiches de paie, formation professionnelle en portage etc.
À noter
Si vous choisissez le portage salarial pour exercer votre métier de traducteur, vous pourrez vous faire rembourser vos frais professionnels en portage. Par exemple, l’achat de manuels linguistiques, dictionnaires, ordinateur, matériel d’enregistrement (micro, etc). Le remboursement peut atteindre 50 % du chiffre d'affaires.
Un statut ouvert a beaucoup de profils de traducteurs
Le portage salarial s’adresse à tous les profils de traducteurs, offrant une solution flexible et sécurisée.
Pour les retraités : il s’agit d’une opportunité de continuer à exercer leur métier et de bénéficier d’un revenu complémentaire en plus de leur retraite. Le tout, en choisissant le rythme de travail qu’ils souhaitent.
Pour les freelances : cette solution leur permet de conserver leur indépendance et liberté de choix dans leurs missions, tout en bénéficiant des avantages du salariat.
Pour les jeunes diplômés : Le portage salarial leur permet de se lancer dans le métier de traducteur sans passer par la création d’entreprise ou la recherche d’emploi. Ils peuvent également bénéficier d’un accompagnement professionnel.
Pour les créateurs d’entreprise : il est possible de cumuler le portage salarial avec d’autres statuts, et notamment avec l’exercice en société. Cela peut être le moyen pour eux de tester leur projet tout en étant protégés socialement.
À noter
Les agences de traduction recrutent de moins en moins de salariés et privilégient bien souvent les traducteurs en freelance.
Se lancer en portage salarial en tant que traducteur : les étapes à suivre
Le portage salarial permet au traducteur indépendant de se concentrer sur son cœur de métier tout en bénéficiant du statut de salarié.
Faire le choix du portage salarial quand on est traducteur, rien de plus simple et rapide ! Voici les étapes :
1. Évaluer la viabilité de son activité de traduction : avant de se lancer, il est important d’identifier ses domaines de spécialisation (juridique, technique, médical, audiovisuel, etc.), d’estimer le volume potentiel de missions et de définir ses tarifs. Un traducteur débutant peut aussi se former pour élargir ses compétences ou se spécialiser.
3. Prendre rendez-vous avec Jump : pour participer à la démonstration de groupe et vous renseigner sur le portage salarial.
4. Signer un contrat de travail (CDD ou CDI) : ensuite, à chaque mission, un contrat commercial de prestation en portage salarial est établi entre le client et la société de portage.
5. Prospecter et trouver ses premiers clients en portage salarial : le traducteur en portage reste responsable de sa prospection commerciale. Il peut démarcher des agences de traduction, proposer ses services en freelance, ou s’inscrire sur des plateformes spécialisées. Chaque mission est ensuite facturée par la société de portage.
6. Démarrer ses prestations et déclarer son activité : le traducteur effectue ses missions comme un indépendant, mais la facturation, les déclarations sociales et le versement du salaire sont gérés par la société de portage. Il perçoit un salaire mensuel basé sur son chiffre d’affaires, déduction faite des charges.
7. Suivre ses revenus et optimiser sa gestion : grâce à son espace en ligne, le traducteur peut suivre ses encaissements, ses bulletins de salaire, et déclarer ses éventuels frais professionnels. Il peut également bénéficier d’un accompagnement (formation, coaching, réseau…).
Quel est le salaire d'un traducteur en portage salarial ?
Le revenu d’un traducteur en portage salarial dépend de plusieurs facteurs, à savoir :
son expérience ;
sa spécialisation ;
sa capacité à trouver des missions régulières ;
ses tarifs ;
En portage salarial, le traducteur facture ses prestations à ses clients via la société de portage, qui transforme ce chiffre d’affaires en salaire.
En moyenne, 50 à 55 % du chiffre d’affaires brut est reversé au traducteur sous forme de salaire net, après déduction :
des cotisations sociales (URSSAF, retraite, prévoyance, etc.) ;
des frais de gestion (généralement entre 5 % et 10 %) ;
des frais professionnels remboursés.
Exemple concret :
CA HT | 8 000 € |
---|---|
Frais pros | 904 € |
PFC | 165 € |
Salaire net | 3 658 € |
Revenu | 4 727 € |
Astuce :
Ce chiffre peut augmenter si le traducteur optimise ses frais professionnels ou négocie un taux de gestion réduit. Par exemple, Jump a supprimé les frais de gestion proportionnels pour un abonnement fixe (à partir de 99 € par mois). Pas de mauvaises surprises et de nombreuses outils d'optimisation : remboursement des frais, lissage du salaire, titres-restaurants, chèques cultures, épargne salariale, etc.
Avec l'abonnement de Jump, vous paierez 99 € par mois à condition de souscrire un engagement d'un an et de procéder à un paiement unique, quel que soit le montant de votre chiffre d'affaires.
Par contre, une société de portage avec 5 % de frais vous facturera 400 € de frais par mois et 800 € pour 10 % de frais pour 8 000 € de CA mensuel.
Avec Jump, ce sont des centaines d'euros économisés chaque mois.
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Exemple des TJM des traducteurs indépendants
Niveau d’expérience | Tarif journalier moyen | Revenu net estimé en portage |
---|---|---|
Débutant | 150 à 200 € / jour | 1 500 à 2 000 € / mois |
Confirmé | 250 à 350 € / jour | 2 500 à 4 000 € / mois |
Spécialisé (juridique, médical, technique) | 400 € et plus / jour | + de 4 000 € / mois |
À noter :
L’Union nationale des associations agréées indiquaient un bénéfice comptable moyen de 24 569 € pour les traducteurs en 2022.
Le portage salarial ne garantit pas un salaire fixe : c’est au traducteur de développer son activité pour atteindre ses objectifs financiers. Mais ce statut permet une grande souplesse, tout en bénéficiant d’une protection sociale complète équivalente à celle d’un salarié classique.
Astuce :
Envie de connaître votre salaire net en devenant traducteur en portage salarial ? On vous propose notre simulateur pour y voir plus clair.
FAQ
Le salaire est-il fixe en portage salarial ?
Non, le salaire dépend directement du chiffre d’affaires généré par le traducteur. Plus il facture de missions, plus sa rémunération nette augmente. Il n’y a pas de minimum garanti.
Combien faut-il facturer pour toucher un SMIC en portage salarial ?
En tenant compte des charges sociales et des frais de gestion, il faut généralement facturer environ 2 700 € par mois pour percevoir un salaire net proche du SMIC (1 400 à 1 500 € net/mois).
Un traducteur peut-il cumuler plusieurs sources de revenus en portage ?
Oui, tant que l’activité déclarée auprès de la société de portage reste compatible, un traducteur peut cumuler différentes missions (traduction, relecture, sous-titrage, interprétation, etc.), et travailler pour plusieurs clients.
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